Philippe Kaeppelin sculpteur & peintre

Philippe Kaeppelin est un artiste plasticien, sculpteur d’art sacré et profane, né en Haute-Loire le 22 octobre 1918, au Puy-en-Velay, et décédé le 7 juillet 2011.

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Biographie

Né d’un père médecin d’origine alsacienne venu s’installer au Puy-en-Velay afin d’échapper à l’annexion allemande suite à la guerre de 1870, Philippe Kaeppelin est le cadet d’une famille de 4 enfants, au sein de laquelle l’art et la religion occupent une place particulièrement importante…

« On se passionnait pour les œuvres d’art dans ma famille et, par ailleurs, tous ceux qui ont vécu leur jeunesse au Puy savent à quel point cette ville imprègne par son double mystère, religieux et historique.» P.Kaeppelin

Après avoir effectué ses premières années d’études en Haute-Loire, il suivra l’école des beaux arts à Paris durant un an, avant d’être mobilisé pour la seconde guerre mondiale. Démobilisé en 1941, il s’installe à nouveau dans sa ville natale, où il apprendra la taille de la pierre auprès de Henri Charlier. En 1945, il fera la rencontre de l’écrivain Alexandre Vialatte, alors que tous deux étaient correspondants de guerre en Allemagne. Les deux hommes se nouent rapidement d’une amitié forte qui donnera lieu à différentes collaborations artistiques. Ce dernier sera d’ailleurs à l’origine des noms donnés à une partie des oeuvres réalisées par Kaeppelin communément appelées : Le Bestiaire…

« Kaeppelin est sculpteur jusqu’à l’os. Il n’imagine que par volumes, il ne voit jamais qu’avec ses doigts… A. Vialatte

En 1946 Philippe Kaeppelin épouse Marie-José Boudignon, avec qui il aura deux enfants, et s’installera à Vanves, en région parisienne. La famille partagera dès lors son temps entre Paris où l’artiste établira son atelier et le Puy-en-Velay.

Au début des années 2000 le sculpteur réalise la conception du mobilier de la cathédrale Notre-Dame-de-l’Annonciation du Puy-en-Velay (on lui doit notamment la création de l’autel, de l’Ambon,de la cathèdre ainsi que la croix de cristal sertie de laiton doré).

Durant une soixantaine d’années Kaeppelin exercera son activité créative à travers toute la France ainsi qu’à l’étranger (Allemagne, Suisse ou encore Jérusalem…), oscillant entre art sacré et art profane, avant de s’éteindre le 7 juillet 2011. Ses obsèques seront données dans cette même cathédrale du Puy, chère à son cœur le 11 juillet.

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L’œuvre profane de Kaeppelin : « Le Bestiaire »

Sculptures

Philippe Kaeppelin a durant sa vie artistique réalisé une cinquantaine de sculptures de bronze ou de laiton représentant d’étranges créatures fantastiques, principalement des animaux, tout droit sortis de son univers à la fois poétique, onirique, joyeux et bienveillant…

 

Collages

Autre composante de l’œuvre profane de Kaeppelin, les collages dont il réalisa un soixantaine de « spécimens » colorés et pleins de fantaisie, représentant le plus souvent de oiseaux au travers desquels il désirait avant tout illustrer les grands traits de l’âme humaine, chargés d’une dignité inaliénable, quelles que soient ses incertitudes et ses faiblesses…

« Chaque espèce possède quelque chose des autres, et il faut bien en arriver à la technique du collage pour définir celle du Créateur ; mille petits éléments répandus sur une table, et le jeu commence… » Philippe Kaeppelin

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Infos pratiques

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