On veut des droits pas des cadeaux…

L’association CIDFF lance un cri d’alerte face aux récupérations dont fait l’objet « la Journée Internationale des droits des Femmes. »

Une journée de lutte pour les Droits des Femmes…

Ce mercredi 8 mars 2017, se déroulait la Journée Internationale des Droits de Femmes, l’occasion pour l’association CIDFF Haute-Loire (Centre National d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles) de rappeler au cours d’un rassemblement de ses membres en plein coeur du Puy-en-Velay, que les femmes ne bénéficient toujours pas à l’heure actuelle des mêmes droits et opportunités que leurs congénères masculins.

Thomas Nicole président de l’association accompagné d’une dizaine d’autres manifestant(e)s, s’étaient ainsi donné rendez-vous pancartes à la main, au bas de l’avenue du Breuil, afin d’interpeler passants et automobilistes sur des sujets dont on peut encore s’étonner qu’ils puissent être toujours aussi actuels, tels que les inégalités de salaires, la sous-représentation de ces dernières dans les médias et la vie politique, les discriminations sexistes, ou encore de manière plus préoccupante les violences conjugales.

Des progrès mais il reste encore un long chemin à parcourir

Bien que la cause des femmes ait évidemment relativement évolué depuis une cinquantaine d’années, il semble en effet bien que certaines mœurs du passé soient encore tenace, à l’image de certaines remarques parfois un peu moins amicales, même si dans l’ensemble le discours tenu semble avoir trouvé un accueil positif et bienveillant de la part des ponotes et ponots.

« Une journée symbolique trop souvent détournée de ses fondements… »

C’est le constat peu réjouissant et qui semble pourtant bien réel que nous rapporte Cyrielle Vigne juriste et membre du CIDFF, pointant ainsi du doigt les détournements à vocations plus mercantiles, dont ferait l’objet cette manifestation annuelle hautement symbolique.

« La Journée Des droits des Femmes et non de la Femme… » Cyrielle Vigne

Ces manœuvres souvent bien éloignées de la cause féminine, viseraient en effet à faire de cette date une journée dite « de la femme », au cours de laquelle ces messieurs seraient bien avisés d’offrir quelques petites attentions à leur douce et tendre, sous peine de se voir considérés comme étant insensibles à la cause féminine ou pire encore : traités de MACHOS ! Une récupération qui peut sembler particulièrement indélicate certes, mais visiblement efficace au regard du nombre croissant de messages publicitaires allant dans ce sens…

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